I photographed Yves as he approached the metro station, wearing a yellow sweater and a striking red jacket that stood out against the muted urban tones. The midday sun hung high in the sky, casting sharp, unrelenting shadows that carved through the streets like silent blades. I caught him first outside, his bold colors illuminated in the harsh light, his posture both relaxed and deliberate.
Inside the station, the mood shifted—glass panes turned into mirrors, reflecting Yves in fragments, as if he existed in multiple versions of himself. We played with the artificial lighting there, letting fluorescent glows contrast with the natural brightness filtering in from outside. Yves moved with a quiet control, his gestures precise yet thoughtful, like an athlete calculating his next move.
On the staircase, the falling light created pockets of brilliance amid the surrounding darkness. I asked him to pause halfway, where the sun hit just right—one step forward, his face split between shadow and light, capturing the duality I saw in him: strength and reflection.
Yves was both a sportsperson and a thinker, his presence radiating discipline and introspection. By the end of the session, it wasn’t just about his colors or the light we had shaped—it was about Yves himself, a man caught between movement and stillness, between clarity and mystery.
J’ai photographié Yves alors qu’il s’approchait de la station de métro, vêtu d’un pull jaune et d’une veste rouge éclatante qui tranchait avec les tons urbains, ternes et silencieux. Le soleil de midi dominait le ciel, projetant des ombres tranchantes et implacables qui sculptaient les rues comme des lames invisibles. Je l’ai capturé d’abord à l’extérieur, ses couleurs vives embrasées par la lumière crue, sa posture à la fois détendue et précise.
À l’intérieur de la station, l’atmosphère s’est métamorphosée — les vitres sont devenues des miroirs, reflétant Yves en fragments, comme s’il existait en plusieurs versions de lui-même. Nous avons joué avec la lumière artificielle, laissant les lueurs fluorescentes contraster avec l’éclat naturel filtrant de l’extérieur. Yves évoluait avec un calme maîtrisé, ses gestes étaient précis, presque chorégraphiés, tel un athlète calculant son prochain mouvement.
Sur l’escalier, la lumière tombante créait des poches de clarté au milieu des ténèbres environnantes. Je lui ai demandé de s’arrêter à mi-chemin, là où le soleil frappait parfaitement — un pas en avant, son visage divisé entre ombre et lumière, capturant la dualité que je percevais en lui : la force et la réflexion.
Yves était à la fois sportif et penseur, son aura mêlant discipline et introspection. À la fin de la séance, il ne s’agissait plus seulement de ses couleurs ou de la lumière que nous avions façonnée — il s’agissait d’Yves lui-même, un homme suspendu entre le mouvement et l’immobilité, entre la clarté et le mystère.
Marcus Richter
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