Hoch oben, wo die Luft flimmert und die Sonne alles berührt,
stehen sie im Licht,
ein Paar, das Hitze atmet, die Zeit anhält.
Ich sehe das Licht, das Gegenlicht.
Meine Kamera greift danach, als wäre es fassbar.
Die Schatten sind scharf, die Konturen weich,
die Sonne schiebt Reflexe in mein Bild,
goldene Linien, Lichtflecken wie zufällige Kunst.
Ein Glas im Vordergrund bricht die Szene,
schafft Tiefe, lenkt Blicke und lenkt sie ab.
Meine Perspektive: unkonventionell, ungewöhnlich –
von unten, durch Flaschen, durch das Licht.
Die Blende offen, das Licht geformt,
ich halte fest, was nicht zu halten ist.
Diese Hitze liegt schwer auf uns,
doch die Bilder sind leicht, fast schwerelos.
Es sind Sekunden des Sommers,
aus Licht gebaut, durch die Technik gebändigt,
doch immer ein kleines Stück wild.
Là-haut, où l'air tremble et où le soleil effleure tout,
ils se tiennent dans la lumière,
un couple qui respire la chaleur, qui suspend le temps.
Je vois le contre-jour.
Mon appareil le saisit, comme s'il pouvait le toucher.
Les ombres sont nettes, les contours s'adoucissent,
le soleil glisse des reflets dans mon cadre,
lignes dorées, éclats de lumière comme une œuvre inattendue.
Un verre au premier plan fracture la scène,
crée de la profondeur, guide le regard.
Ma perspective : peu conventionnelle, inédite –
vue d'en bas, à travers le verre, à travers la lumière.
Le diaphragme ouvert, la lumière sculptée,
je saisis ce qui ne peut être retenu.
La chaleur pèse sur nous,
mais les images sont légères, presque aériennes.
Ce sont des secondes d'été,
construites de lumière, domptées par la technique,
mais toujours un peu sauvages.
Marcus Richter
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